Mue par une impérieuse nécessité, JYM interroge toujours la ligne, et la couleur, sans relâche ; par des gammes et des nuances simultanément de tons rompus et de touches franches.
Férue de modèle vivant, de paysages et de portrait; elle cherche à saisir l’instant, une certaine lumière, sourde et diaphane, autant que la force et la dynamique d’une ligne et le rapport des couleurs entre elles.
L’essentiel.
Trouver les correspondances.
Les harmonies.
Les fractures, les diffractions, tout ce qui, par le prisme d’une sensibilité acerbe, restitue au réel sa part de vérité.
JYM élabore, ainsi, un savant lexique de formes, un langage qu’elle habite, entre maîtrise et lâcher-prise.
Entre savoir et improvisation.
Les portraits sont des paysages, des points de vue, des arabesques.
Ça vous regarde
Ses paysages, changeants comme les mouvements de l’âme.
Des figures de l’esprit .
Là où transite le corps des choses transfiguré par les lignes directrices, les médianes et la géométrie de l’espace qui sous-tend son travail
architechtonique !
Comme pour nous rappeler que rien n’est jamais fixe, que la vie est en perpétuel mouvement.
Jym ainsi révèle l’immanence de l’Etre en cohésion avec les forces intérieures qui s’y déploient, sous les lois impératives de l’instant.
« L’expérience que l’art nous propose du réel est en fin de compte celle d’une présence qui violente la pensée, en effet, qui s’impose à elle avec force et fait naître en nous le sentiment du sacré. »